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Eugène Delacroix
around 1825Oil on canvas
Eugène Delacroix was very early on recognised as a leader of the Romantic movement and typified the artist of the 19th century. In paintings such as this one, he familiarised himself – seven years before he travelled to North Africa – with oriental subjects. His journey answered his quest for primal unadulteratedness and represented a turning point in his career. Delacroix captured his impressions in notebooks, which inspired his imagination and subsequently served as templates for several of his later works, including Passage d’un gué au Maroc, an extremely dynamic composition, which skilfully draws attention to orientally clothed riders.
Jan Brueghel l’Ancien (1568 – 1625)
Premier quart du XVIIe siècleHuile sur bois
Pau, Musée des Beaux-Arts
Dans ce tableau de Jan Brueghel l’Ancien, les animaux sont rassemblés devant l’arche de
Noé. Ce tableau appartient au genre paysage de paradis dont la mode apparaît vers 1550.
Le but est alors avant tout de reproduire le plus grand nombre d’animaux de toutes espèces en adoptant des vues et
postures caractéristiques. L’arche proprement dite est en retrait. Ce genre de tableau remplaçait pour ainsi dire la visite
d’une des ménageries, objets de prestige, si appréciées des princes.
Marc Chagall (1887 – 1985)
Vers 1912Peinture à l’eau sur papier
Stadtmuseum Simeonstift Trier
Cette gouache de Chagall date des premières années de sa vie à Paris. Il s’agit d’une transfiguration poétique typique de cette période de création, en souvenir de la vie à la campagne dans sa patrie, la Russie. Avec ses petits formats, Chagall préparait presque tous ses grands tableaux et ses cycles de gravures. Les couleurs lumineuses témoignent de l’influence de la peinture française, en particulier du cubiste Robert Delaunay. Le choix et le positionnement des couleurs confèrent à la composition un rayonnement surréel. Formes et couleurs se sont émancipées des contraintes de la réalité. Si la disposition en diagonale fait allusion à la spatialité, l’expression repose sur les couleurs qui contrebalancent un caractère d’illusion, de profondeur spatiale. Le cochon vert se tient derrière une auge.
La paysanne se penche pour remettre en place l’auge. Le mouvement qu’elle accomplit crée un parallélisme entre les
deux corps. Un arbre au tronc rouge et au feuillage jaune les met en valeur. Les figures se trouvent sur une plate-forme
blanche, semblable à une scène. La couleur verte du cochon et le rouge du tronc de l’arbre forment un contraste complémentaire.
Jean Charles Ferdinand Humbert (1813 – 1881)
1847Huile sur bois
Villa Vauban – Musée d’Art de la Ville de Luxembourg
Humbert, né à Genève, a majoritairement peint des animaux. Bien qu’il fût un élève d’Ingres à Paris, il s’éloigna du style néoclassique de son professeur pour s’intéresser à une notion alors novatrice dans l’art : le réalisme. Ses tableaux animaliers avec des moutons dans un paysage baigné de clarté rappellent le style des peintres animaliers néerlandais du XVIIe siècle, qui connut un regain d’intérêt durant la première moitié du XIXe siècle. L’intérêt pour l’observation directe de la nature et sa restitution en peinture est caractéristique du réalisme qui, sous l’influence de Corot et de Courbet, allait naître en France vers 1840 et se propager rapidement. Les trois moutons figurés ici ne sont pas seulement l’objet de l’observation ; eux-mêmes semblent fixer l’observateur du tableau d’un oeil critique.